Logiciels de navigation

Publié le par Bertrand Guillonneau


Je ne sais plus pourquoi j’ai choisi le logiciel Expedition. Peut-être parce qu’il était moins cher que Max Sea ou bien parce qu’il est réalisé par des néo-zélandais et que je trouvais cela exotique? On peut le télécharger directement sur leur site et l’essayer pendant une période de deux semaines avant d’acheter en ligne la clef de décrypage permanente. Les mises à jour sont gratuites depuis la création du logiciel et si le prix augmente régulièrement avec les mises à jour, je l'avais payé à l'époque 1000$ ce qui était avantageux par rapport aux logiciels concurrents. Et puis tous les navigateurs de courses trans-océaniques ou même de l'America Cup l’utilisent, bien sûr avec avec les autres logiciels, ce qui donnait un air sérieux au produit. Moi, vous m’excuserez, je n’en prendrais qu’un seul.

Le programme ne prend pas beaucoup de mémoire, est très simple à utiliser, intuitif, et reconnait sans problème les données du bus NKE et celles de toutes les autres centrales de navigation. Si mon loch fonctionne à nouveau, ça devrait être parfait et je pourrais finalement enregistrer mes polaires de vitesse: je n’ai pas encore de polaires électroniques établies pour le Pogo 8.50, et encore moins spécifiquement pour Zinzolin (cf note précédente) ce qui limite un peu la qualité des prévisions de route, mais j’utilise par défaut celles qui sont déjà rentrées dans le programme pour le First 31.5. Lors de mon retour l’été dernier, ces polaires étaient pratiquement toujours sous-estimées pour Zinzolin, mais je ferais avec. De toute façon ça me donnera une idée.
Bref depuis plus d'un an je m’entraîne à le faire tourner sur mon PC, à déchiffrer les acronymes anglais, à installer des cartes et faire des simulations de route avec les fichiers grib que j'importe gratuitement, après enregistrement, du site Ugrib.

Pour les cartes marines, c’est très facile aux USA puisque toutes les cartes des côtes Etats-Uniennes sont distribuées et téléchargeables gratuitement en format vectoriel sur le site de la National Oceanic & Atmospheric Administration (NOAA). Pour l’Europe il faut les acheter, c’est moins bien, et en comparaison, on se demande bien pourquoi! Mon ami François Gouin, qui court lui aussi en solitaire la TQS sur un Sun Fast 3200 cette année, m’avait passé une copie des cartes C-Map, mais Expedition a besoin du NT-selector (comprenne qui pourra) qui n’existe semble-t-il que sur le DVD original; j'ai donc les cartes mais Expedition ne peut pas les lire. Par souci d’économie, j’ai acheté des cartes Maptech, le DVD qui contient les cartes couvrant toute la côte ouest de l’Europe continentale, du Danemark exclu jusqu’aux Canaries incluses. En pratique ce sont des rasters, simples copies des cartes papier que nous connaissons tous, une compilation de cartes anglaises, françaises, espagnoles et portugaises; évidemment je n’ai pas le rendu des côtes en 3-D, et quand le calcule la route optimun entre Concarneau et Tréboul, Expedition me suggère de passer par Belle Ile en Terre.
Ça pourrait devenir un peu gênant pour des courses côtières, mais pour la traversée Madère-Martinique, je crois que cela ne portera pas trop à conséquences...

Publié dans Technique

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