Bilan énergétique

Publié le par Bertrand Guillonneau

Erreur # 13

« Erreur 13. Veuillez contacter votre SAV ». Voilà comment ma pile m'a parlé, pas très plaisant comme dialogue en boucle.
Dès le début elle a eu du mal à se mettre en route, la procédure de démarrage qui est habituellement d’environ 30 minutes a duré à l’initialisation anormalement longtemps. « C’est possible, répondait la hot-line, ça arrive après un transport ». Et puis si, elle s’est mise à ronronner et à consommer méthodiquement son méthanol, en recrachant un peu d’eau, un peu de CO2 et quelques ampères, mais pas tant que ça : 0.7, parfois 1.0, jamais plus alors qu’elle est censée pouvoir fournir jusqu’à 5 à 7 A par heure.
C’était déjà bizarre, mais de toute façon depuis son erreur 13, c’est réglé, elle ne veut plus rien entendre. J’appelle le SAV d’EFOY qui connaît le sens de l’erreur 13, qui me renvoie sur Trigano leur revendeur français qui ne la connaît pas, qui me renvoie sur mon sur mon revendeur qui s’en occupera…
En un sens, je préfère que ça arrive maintenant plutôt qu’au milieu de nulle part. Il n’empêche, ça fait désordre ce 13, mais je ne suis pas supersticieux. Je vous raconterais la suite.


Alternateur

Mon alternateur marche, enfin des fois. « C’est un problème d’excitation » m’explique le spécialiste qui gentiment vient en urgence ce lundi matin une demi-heure avant le départ…
Ah, il faut qu’un alternateur soit excité ? Naïvement je pensais que le moteur entraînait l’alternateur qui tranformait magiquement l'énergie mécanique en courant électrique…Je ne suis pas très doué en électricité comme vous pouvez vous en rendre compte, et je résume pour ceux qui sont comme moi :
- quand mon alternateur charge, on voit l'aiguille du compte-tour qui affiche le régime du moteur ; si on n’a pas confiance, on peut même vérifier sur l’indicateur de charge des batteries, c’est vrai
- quand il ne charge pas, le compte-tour reste à zéro, et il me suffit alors « d’exciter » manuellement l’alternateur en créant un court-circuit entre le pôle plus et la masse, vous suivez ? Il se crée une étincelle, le moteur change de régime, et l’alternateur charge (on peut vérifier, le tachymètre -vous voyez, j’apprends des mots !- indique le régime, etc…).
Bon, je raconte tout ça au cas où ça pourrait vous être utile. Pour moi ça l’a été.

Ensuite il suffit de faire tourner l’alternateur pendant 20/25 minutes à environ 1800 tours/mn. Il paraît que ce n’est pas nécessaire ni de le faire tourner plus longtemps ni plus vite. Ne me demandez pas pourquoi, ça dépasse et de loin mes compétences.

Publié dans Technique

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L
Le coup de l'excitation de l'alternateur me surprend beaucoup. C'est dingue d'avoir à exciter son alternateur :-) .<br /> <br /> En revanche, pour la charge des batteries, j'avais un contrôleur de batteries à bord de mon Pogo 8.50 et donc accès en permanence à la tension aux bornes des batteries et à l'intensité consommée ou absorbée.<br /> <br /> Pour déterminer la vitesse de rotation optimale de la charge, j'ai accéléré progressivement le moteur en surveillant l'intensité de charge. Elle croit jusqu'à une valeur maximale au delà de laquelle, on a beau accélérer le moteur, cela ne charge pas plus vite. Le régime du moteur optimal que j'ai trouvé était de 1600 tours/min.<br /> <br /> Ensuite, l'intensité de charge de la batterie décroit au fur et à mesure de la charge. Au début l'énergie accumulée rapidement est importante, parfois, si les batteries sont très déchargées, plus de 30 A ! La charge est alors très rentable. Au bout d'une demi-heure, la charge est proche de 5 A. Ensuite, elle diminue très lentement. Au bout d'une heure elle est encore de 2 A environ.<br /> <br /> J'en ai conclu que 30 minutes à 1600 tours/min est un bon compromis entre une charge conséquente et une consommation réduite.
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