Vagues à l'âme

Publié le par Bertrand Guillonneau

Je me pince un peu pour me dire que dans 5 semaines je serai à Porto Santo, le 21 exactement. Enfin en principe.
Le 21 au matin je serais à Funchal plus exactement et ensuite je ferais du bateau-stop pour arriver à Porto Santo.
Cristina m'a proposé de l'accompagner sur son Zenzéro, de Quinta del Orte où je dois la rejoindre pour qu'elle m'emmène à Porto Santo et retrouver mon Zinzolin, les 2 Pogo 8.50 en Z et en solitaire de la Transquadra.
Reprendre la mer donc dans le canal entre Madeira et Porto Santo pour me réhabituer à la mer après près de cinq mois d'absence, ça va me faire tout drôle.
Retrouver mon bateau et tout remettre en ordre ou à peu près, me rassurer sur les détails d'importance qui embrument ce dernier préparatif.
La première partie me semblait plus simple finalement, les abris n'étaient pas si loin et je pouvais toujours imaginer revenir à terre, ce que j'ai donc fait. Là, après quelques jours il n'y aura plus d'autre issue possible que d'arriver de l'autre côté, quoiqu'il arrive. Et je dois avouer que mes problèmes électriques, toujours non résolus (merci EFOY) m'inquiète. J'en suis à imaginer acheter une nouvelle pile à combustible, encore des frais non prévus. Si cela marche, le reste ira, j'en suis sûr.
Il me tarde maintenant d'être là-bas à bon port, retrouver mes amis de course, me sentir à pied d'œuvre.
Noêl, puis le premier de l'An et il faudra déjà penser à repartir. En attendant je regarde comme tant d'autres le Vendée Globe, peinant à imaginer ce qu'il leur arrive, c'est leur affaire et les imaginer ne m'apprendra rien; pourtant je ne peux m'en empêcher.
Faire une course propre, suivre une route élégante. Ce serait un beau cadeau d'anniversaire; on en reparlera sur l'eau.

Publié dans Préparation

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