Jet-lag

Publié le par Bertrand Guillonneau

J-17
Pour m'entraîner aux courtes périodes de sommeil, j'ai pu expérimenter ce week-end une solution que sont les voyages transatlantiques, mais en avion. Les jet-lag aller et retour, plus des journées agitées et sportives dès la descente d'avion sont des petits tests.
Il y a comme à chaque fois quelque chose d'irréel à traverser l'Atlantique Nord en 6heures 30 entre Charles de Gaulle et JFK quand je sais que je mettrais plus de trois semaines à faire la même route ou presque à bord de mon Pogo. Je regarde par le hublot la mer de loin, à plus de 10.000 mètres d'altitude, et à chaque fois je me sens jaloux de ceux que j'imagine prendre leur temps à faire ce même voyage à la vitesse de leur vent.
De là-haut, la mer n'est plus la mer mais seulement un désert bleu et insipide, une flaque, une mare comme les anglo-saxons l'appellent gentiment.
J'aime à penser que très bientôt je serais dessus à regarder avec pitié les jets me survoler et laisser leurs doubles panaches de givre. Moi j'en sentirais les odeurs et le vent, les couleurs qui changent et je regarderais les nuages par en dessous. Ca me va mieux moi qui suis claustrophobe dans l'avion, qui ne peux pas prendre un vol sans un énorme sentiment de détresse et d'absurdité.
Dans 8 jours pourtant je referais le trajet à nouveau en sens inverse pour Paris puisTréboul, mais cette fois pour retrouver Zinzolin qui sera finalement prêt grace à Fred, l'essayer rapidement en baie de Douarnenez, peaufiner quelques détails inutiles mais qui me rassureront, le remplir le moins possible de toutes mes affaires avant de partir pour St Nazaire retrouver la flotille et l'ambiance des départs de course.

Publié dans Préparation

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