Survie III

Publié le par Bertrand Guillonneau

Ce n'est pas tout d'avoir un radeau de survie qui soit révisé et aux normes. Le mien, en sac, est un "6 places", histoire que je puisse prendre mes aises si je dois m'en servir, un loft flottant avec vue sur mer donc.

La question suivante est de savoir où le mettre? Lisons donc les "Réglementations Spéciales Offshore" 2008 que vous pouvez télécharger :

RSO 4.20.3
b. iv. pour un voilier avec une date de construction ou de série datant d'avant Juin 2001, un radeau de survie peut-être conditionné dans un sac n'excédant pas 40 kg, solidement fixé sous le pont près de la descente
c. que l'extrémité du bout d'amarrage du radeau soit en permanence amarré à un point d'ancrage solide à bord du voilier
4.20.4 Mise à l'eau du radeau de survie
a. Chaque radeau doit pouvoir être attaché aux filières de survie et mis à l'eau en moins de 15 secondes

Tout ça ne va pas être facile, mais ce qui me rassure c'est que la règle s'applique également aux Minis, qui eux ont en plus l'obligation d'avoir une trappe arrière pour le sortir!
À ma connaissance, il n'y a qu'un seul Pogo 8.50 qui se soit mis sur le dos et il y est resté semble-t-il. En ce qui concerne les 6.50, ils se sont eux tous remis à l'endroit, grâce à leur couple de redressement  plus élevé, la quille  permettant de redresser le bateau aidé par le mouvement des vagues.

A priori, c'est donc plus sage de garder son radeau à l'intérieur et la série des Pogo 8.50 est antérieure à la date butoir, je n'ai besoin ni de le mettre en container ni le stocker sur un arceau extérieur, sur le pont ou dans le cockpit entre les deux barres, comme c'est recommandé pour les bateaux construits après: je vais faire comme d'habitude, le mettre au pied de la descente, et l'arrimer "solidement" à la table du carré. Je vais le surélever un peu pour qu'il ne soit pas dans l'eau en permanence, j'ai vu le résultat.

Mais je ne vois pas trop comment je le sortirais sur le pont, l'arrimerais et je mettrais à l'eau en moins de 15 secondes. Heureusement les Pogo sont insubmersibles. À moins que le mien ne soit disloqué par un container perdu, flottant entre deux eaux (je repense à José Seeten).
Décidemment, cette histoire de naufrage me poursuit.

Publié dans Technique

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