Passer son code

Publié le par Bertrand Guillonneau

Avant c’était un peu plus simple, un Génois lourd, un Génois léger, des focs numéros 1, 2 ou 3, puis le tourmentin.
Quand on osait porter un spinnaker, il y avait aussi, pour les malins de la récupération des filets d’air dans les allures portantes, le “Big boy” et le “Tall boy” qui évoquaient surtout, une fois en l’air, du linge qui sèche au vent avec le plaisir de défaire des nœuds en plus et la panique au moment de l’empannage.
Et puis sont arrivés les reachers, puis les gennakers, à moins que ce ne soit dans l’ordre inverse, et il est bien possible que j’ai loupé quelques étapes intermédiaires.
Me voilà maintenant à parler en code.

Je parle bien sûr de ma voile de portant lourde, mon spi asymétrique de gros temps avec lequel je saurais m’endormir sans trop de cauchemars, et dont je vous parlais dans un mot précédent.
Pour mon troisième spinnaker, je me suis finalement décidé pour une voile de petite surface, 45 m², intermédiaire entre le spinnaker lourd et le Génois. Mais sa triangulation la classe toujours en spinnaker vis à vis de la jauge IRC, le troisième autorisé donc.
J’aime le commentaire onirique de Michel Sauget de Deltavoiles qui me la décrit comme “une voile en Nylon lourd (2.5oz) très stable qui me permettra d'assurer des reachings muclés avec une très bonne stabilité”.
Je m’y vois déjà…

Pour les amateurs, c’est un code 5!

Publié dans Préparation

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