Du radeau de survie

Publié le par Bertrand Guillonneau

Ah oui, mon bip! Il a cinq ans et il faut que je le fasse réviser, ça devient pressé.
ll est d’une marque italienne, ARIMAR, et le shipshandler de Douarnenez n’a aucune idée où l’envoyer. Je ne retrouve pas son carnet de maintenance et je ne peux lui donner aucun renseignement. “Bon, je regarde sur internet et je vous rappelle cet après-midi”. C’est déjà rassurant cette envie de trouver une solution. Comme je le craignais, pas de rappel, ni l’après-midi ni le lendemain. C’est moi qui téléphone, tout s’est arrangé il a trouvé une société à La Rochelle qui pourra le contrôler, je n’ai qu’à déposer le bip quand je veux.
Je prévois de le faire deux jours plus tard. Je me rends alors mieux compte de son poids en le remontant dans la voiture, que je n’ai aucune idée comment et où l’accrocher, ni comment je déclencherais son ouverture, ni ce qu’il y a dedans. Je n’ai jamais pris le temps de lire la documentation, de réfléchir à une situation à laquelle je ne veux pas croire.
Je me dis alors que ce stage de sécurité agréé par ISAF, malgré ma réserve pour cette psychose sécuritaire qui nous étouffe tous les jours un peu plus, sert à quelque chose, à se poser les bonnes questions, avant.

Je m’y suis inscrit il y a quelques mois et j’y vais bientôt. Je suis content que cela soit déjà organisé.

Publié dans Préparation

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